Poème pour maman triste
Category: poème pour maman
15 Sep 13
Il est parfois bien difficile de trouver les mots justes pour exprime les sentiments de tristesse. Voici des poèmes pour maman triste.
Mal être
Ce soir ma vie me fait mal
Tristesse tu t’empares de mon coeur
La joie fuit ma tête en pleure
Un voile recouvre ma vie si pâle
Solitude dans le vide de mes nuits
Criant ma peine par des larmes silencieuses
Défiant la haine des heures pernicieuses
Chercher en vain une issue à l’ennui
Souvenirs d’un corps allongé prêt du mien
D’une chaleur, dans les moments d’angoisse
Des mots de réconfort à la pieuse paroisse
Présence d’un être offrant sa main en lien
Seule dans le soir avec une musique nostalgique
Rythmant mon chagrin sur la page blanche
Ecrire un passé ,s’accrocher à la branche
Coucher ses rancoeurs comme un remède magique
Dans le silence de ma vie, vivre d’espoir
Lumière dans les mots , récit en prélude
Comprendre ses erreurs,contrer la lassitude
Accepter la réalité que demain sera noir
BONJOUR TRISTESSE
B elle était ma demeure et mon coeur s’enflammait
Ô bonheur quel combat dans cette mer démontée.
N ‘avons-nous rien à dire, plus rien à partager ?
J ‘observe spectatrice à la mort de l’après.
O béissant aux lois de la réalité
N os chemins rencontrés puis ici séparés
U nis nos sentiments en une folle épopée
R ien ne me restera qu’un souvenir fané.
T u t’éloignes de moi, doucement et sans bruit
R evient la solitude de ma vie qui s’enfuit.
I mmobile et blessée, je me terre dans mes maux..
S aigne mon pauvre coeur en longs sanglots de mots.
T ais-toi donc mon âme, il te faut oublier.
E vade toi mon coeur vers des cieux plus bleutés.
S e termine un chapitre, chacun reprend sa vie
S e referme le livre sur mes matins jolis
E t leurs élans tendresse à tout jamais enfuis.
Tristesse
Une larme qui caresse
En toute délicatesse
Le visage et sa détresse
Croire aux promesses
Par envie, par faiblesse,
S’accrocher à l’ivresse
De la tristesse avec deux S
La garde se baisse
Plus de forteresse
Seule, besoin de tendresse.
A Maman
Ma mère se meurt doucement
Oh ! Elle n’est pas partie encore
Mais son regard est déjà mort
Alanguie dans son fauteuil
Tel un bateau sur un écueil
Le geste suspendu, elle dort
Elle n’est plus qu’un long silence
Encore là mais déjà en partance
Son corps lentement s’est tassé
Son regard, de lumière s’est vidé
Sa bouche tristement s’est affaissée
Comme une fleur, elle s’est fanée
Ma mère se meurt doucement
La maladie a eu raison de sa vie
Elle qui avait tant d’énergie
De courage et de coquetterie
Ne bouge plus dans son fauteuil
Devenu son dernier port d’accueil
Ma mère se meurt doucement
Et j’ai mal à mon enfance
Je suis maintenant si loin d’elle
Je voudrais effacer nos querelles
Echanger encore un baiser
Se dire adieu dans la paix…
Attends-moi, Maman, je reviens !
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